Pour ma part, je ne me suis pas encore procuré le jeu. Mais je ne cache pas que j'en ai une énorme envie. Bien que, 70 €, ça fait mal au derrière.
Heavy Rain. Ce magnifique projet, je le suis depuis pas mal de temps. De plus ou moins loin, mais je le suis. Déjà, c'était une exclue PS3. Étant donnée que j'ai la console, ça serait con de pas s'y intéresser. Previews, images, vidéos, je lisais, regardais, analyser. Enfin, viteuf quand même. Rassurez-vous, je n'ai pas dans ma chambre des posters du jeu, sous lesquels se trouvent des bougies, sous lesquels se trouve un tapis à l'effigie de l'héroïne, sur lequel je pris matin et soir pour que le jeu soit excellent. Non, je ne suis pas le jeu de cette manière.
Bref, ça fait quelques lignes que vous me lisez. C'est totalement inutile. Je sais. Mais bon, j'avais envie.
Re-Bref. Parlons du jeu. Après le stade des news et compagnie, il est venu le temps des tests. Alors là, je ne comprenais plus rien. En temps normal, vous avez un ou deux d'écarts entre les sites. Là, ça allait du 6/10 au 9/10. Soit de 12 à 18. Une étrange et anormale marge. J'ai décidé d'en savoir plus. J'en ai conclue une chose: on aime ou on aime pas. De tel produit, qu'on aime ou pas, c'est vraiment étrange à noter. Je comprenais mieux alors la marge. Là, j'ai eu peur. Et si, moi, j'aimais pas ? Normalement, ça allait passer tranquille, tout m'emballait dans le jeu de Quantic Dream: les graphismes à la pointe de la technologie, les mouvements des personnages, des visages, etc ; l'intrigue qui présageait du très bon, avec de nombreuses fins différentes, une ambiance glauque à la Seven ; le gameplay, formé de QTE, avait l'air inventif, bien utilisé et assez dynamique pour pas se faire chier. Mais le pari était risqué.
J'ai alors décidé de me procurer la démo jouable disponible sur le PSN. L'idée était plutôt bonne: j'ai tout simplement ADORER. Tout simplement. Franchement, le rendu final, manette en main, était ahurissant, effarant de naturel, presque, j'en était devenu dépendant. Savoir la suite de l'histoire, je n'avais que ça en tête. J'étais comme dans un bon film. Sauf que j'en étais l'acteur principal. Un rêve. Alors là, dans ma tête, une tonne d'éléments se bousculaient: mais quels cons ces testeurs qui se sont fait chier dans le jeu ! Comment osés publier un test à 6/10 ?! Bordel de merde suis-je un incompris ? Puis, j'ai reçu mon jeux vidéo magazine du mois. Heavy Rain faisait la couverture. Je me disait déjà: bordel, ils vont dire que ce n'était qu'un pétard mouillé, personne n'a réellement aimé, à part quelques blogs amateurs. Comment la presse peut-elle renier autant le jeu ? Puis j'ai quand même ouvert le magazine, page 52, où était HR. Surprise, c'est le 19/20. On acclame le jeu durant toute la critique. YOUPI. Je ne suis plus incompris. En fait, en relisant (en diagonal) les tests, je me suis souvenus... On aime ou on aime pas. Et je crois que c'est exactement ça. Comme un film. On peut aimer un film comme quelqu'un d'autre peut le détester.
Bref, j'ai vraiment envie d'aller chez mon fournisseur et de me procurer ma dose d'Heavy Rain, cette démo n'était vraiment pas suffisante :BAVE: Suis-je le seul ici à penser ça, ou pas ?