One Love !
Si je poste ce topic, c'est bien pour atténué les "tensions", entre pro-constructeur, anti-support etc...
Finalement notre point commun à tous est d'aimer les jeux vidéos, plus particulièrement GTA, et comme le fait remarquer l'auteur de cette synthèse, quand on regarde un DVD, on se fout que ce soit sur un Thompson ou autre.
Cette synthèse que vous allez lire, proviens d'Xboxgen, et bien que je lme rende sur ce site régulièrement, c'est grâce au site Logic-Sunrise que je suis tombé dessus.
Je suis un anti-pro ! (ou un pro-anti, pas encore décidé…) by Rone
Revenons sur notre débat Xbox 360 versus Playstation 3. Rone de Xboxygen nous propose une synthèse pour calmer les esprits. L'ayant lu et vraiment apprécié, je vous le copie/colle pour que vous puissiez le lire. Merci beaucoup Rone en tout cas !!!
"Je suis un anti-pro ! (ou un pro-anti, pas encore décidé…)"
Sur tous les forums du monde où on parle de jeux vidéos, c’est exactement la même chose. Partout la même histoire. Partout, des gens semblent être des partisans farouches d’une marque, ou bien des opposants d’une autre…souvent les deux en même temps. Ces personnes semblent prêtes à s’ouvrir les veines pour soutenir leur camp, tenant parfois des propos à la limite du mysticisme, ou tout du moins du fanatisme exacerbé.
Bienvenue dans le monde des amateurs de jeux vidéos, bienvenue dans le monde des « pro » et des « anti ».
J’ai commencé les jeux vidéos alors que les machines à la mode étaient des ordinateurs, des Spectrum, des Oric, puis C64 et Amstrad…Et depuis toujours, il y a eu cet affrontement entre les joueurs. Il faut dire que le vocabulaire utilisé par la presse et sur internet ne laisse guère d’alternatives. On parle bien de guerre entre les constructeurs, de vainqueur et de vaincu. Et dans une guerre, il faut choisir son camp. Le joueur est entraîné dans la valse des déclarations des constructeurs, qui non content de faire leur promo, s’attaquent en des termes souvent courtois, mais très violents, à leurs concurrents, n’hésitant jamais à balancer n’importe quoi, cherchant plus la formule qui tue que la vérité.
Il est d’autant plus facile de se laisser entraîner dans une attitude de pro ou d’anti que dans le domaine de cette industrie, l’image des constructeurs est très importante, et leur identité très marquée. Il est donc tout à fait légitime d’avoir une préférence pour l’un ou pour l’autre, et l’erreur classique est d’oublier la finalité, les jeux, pour d’abord penser en terme de constructeur. Il n’en faut pas plus pour avoir un jugement faussé, et s’auto persuader qu’on ne peut jouer que sur un support, forcément supérieur aux autres. Un peu comme si il était inadmissible de regarder un DVD sur un lecteur autre que Thomson.
Mais l’origine la plus commune de ces comportements vient surtout très simplement du fait que pour l’immense majorité des joueurs, ils n’auront qu’un seul système pour jouer. Car les jeux vidéos sont un loisir qui coûte cher, et seule une minorité peut consacrer une partie de son budget suffisamment importante pour jouer à tout, sur tous les systèmes. L’attitude naturelle est alors de défendre son choix, en dénigrant si possible les autres, le plus souvent par simple ignorance de ce qui se fait ailleurs.
Bon.
C’est bien gentil de comprendre d’où viennent les travers des psychopathes de joueurs que nous sommes, mais la vraie question, ce serait plutôt de comprendre pourquoi voit-on ces comportements ? Parce qu’après tout, ça rime à quoi tout ça ?
La première explication découle du choix obligatoire pour beaucoup de ne jouer que sur un système. La console leur a coûté cher, les jeux coûtent cher également…mieux vaut se convaincre que ce choix a été le bon, et que tout autre choix n’aurait pas été censé. Plutôt que de se contenter de prendre plaisir avec leur console, beaucoup de joueurs semblent éprouver le besoin de se convaincre que leur choix est le seul possible, et que ceux qui n’ont pas fait le même sont dans l’erreur. Le bon vieux principe de vouloir absolument avoir fait un « meilleur » choix que le voisin, en bombant le torse, conscient d’une pseudo et prétentieuse supériorité intellectuelle et de goût…Une autre raison de ce comportement est d’éviter ainsi toute discussion possible. Plutôt que d’avoir une discussion longue ou de devoir argumenter, il est tellement plus facile de mépriser un avis contradictoire en considérant que la diversité de goûts ne peut exister, que ceux qui n’ont pas les mêmes goûts sont de fait des gens n’en ayant aucun et ne méritant par conséquent pas le dialogue.
C’est une forme d’intolérance comme une autre.
On peut tout de même penser que cette démarche, d’être un pro ou un anti, n’a rien de volontaire. La plus part du temps, c’est juste une marque de la puérilité de beaucoup de joueurs, et ce en grande partie du fait que toute une partie de la population des gamers n’est pas très âgée, et adopte sur le sujet un comportement de cours de récré. Cela se retrouve aussi dans la volonté d’appartenance à un clan, une bande, celle de ceux qui savent, qui ont raison, et qui se situent eux-mêmes un cran au dessus des autres, en tant que détenteurs de la vérité. C’est probablement ce sentiment de supériorité qui fait que ces personnes ne se rendent pas compte de l’amusement qu’elles peuvent provoquer autour d’elles.
Tout ça c’est bien gentil, mais comment reconnaître un vrai pro/anti d’un type qui a juste une préférence et qui ose l’affirmer ?
Je vous propose ce petit guide pour vous aider.
Comment reconnaître un Pro ?
Le Pro trouve toujours bien ce qui se passe dans son camp, même ce qui est manifestement ridicule.
Exemples :
-Microsoft a parfaitement réussi le lancement de sa Xbox 360.
- Nintendo a toujours eu beaucoup de respect pour les joueurs Européens.
- Les déclarations de Sony à propos de leur PS3 sont cohérentes et crédibles.
Le Pro utilise des adjectifs disproportionnés pour n’importe quoi.
Exemples :
- Tony Hawk 8 est génial.
- La Wii est révolutionnaire.
- Sony est Dieu (je sais, ce n’est pas un adjectif).
- La X360 est excitante (houlà, celui là, en plus d’être un Pro, est un déviant).
Le Pro n’hésite jamais à se contredire quand son camp est concerné, après avoir conspué la même chose chez la concurrence.
Exemples :
- Les problèmes de fiabilité de la 360 n’ont pas d’importance, ceux des PS2, eux, si.
- Sortir de nouveaux jeux Mario sans arrêt est une bonne chose, et tout gamer doit attendre un nouveau Mario, alors que les suites des autres licences sont juste des exploitations commerciales bonnes pour le grand public qui n’y connaît rien.
- Le line up de lancement de la PS3 était fantastique, celui de la 360, avec que des suites et des jeux multi était minable.
- Que la PS3 soit dans une logique de PC est une idée révolutionnaire, alors que la Xbox n’était qu’un sale PC déguisé.
- L’absence de vibrations sur la manette PS3 n’est qu’un détail, surtout avec le paddle qui reconnaît les mouvements, alors que la zapette Wii n’est qu’un gadget pour gosses.
- Non, la PS3 n’est pas si grosse que ça et ne ressemble pas à un frigo, alors que la Xbox était tellement énorme et lourde qu’elle ne pouvait être bougée que par un adulte.
(j’ai plus d’exemples Sony parcequ’ils très en forme ces temps-ci, mais vous pouvez sans doute, en cherchant un peu, en trouver tout autant chez Nintendo et Microsoft).
Le Pro voit des Pros-autre chose que lui partout, dès qu’on le contredit. Au bout de 3 contradictions, on devient un représentant de Satan. Plus de 5 contradictions, et on frôle l’insulte.
Exemples : n’importe quel forum de jeux vidéos généraliste.
Comment reconnaît-on un Anti ?
Reconnaître un Anti est plus difficile, puisqu’il suffit d’émettre plusieurs opinions négatives de suite, ou bien de ne pas être emballé par un système et de le dire pour le devenir aux yeux de beaucoup. Malgré tout, voici quelques astuces pour mieux les reconnaître.
L’Anti trouve soudainement nul et sans intérêt quelque chose qui est chez son concurrent, alors qu’il trouvait ça très bien avant.
Exemple : quand un jeu est annoncé d’abord sur un support, le sien, avant que les versions sur d’autres supports soient annoncées à leur tour.
L’Anti est incapable de trouver quelque chose de bien sur le système qu’il abhorre. Pire, il trouvera tout mauvais, et l’affirmera avec aplomb, quand bien même il sera confronter à une évidence.
Exemples :
- Gear of War est graphiquement moche.
- La zapette de la Wii n’a rien d’original.
- Il n’y a jamais eu un bon jeu sur PS2, ce sera pareil sur PS3.
En société, l’Anti se reconnaît encore beaucoup plus facilement quand l’occasion se fait de faire quelques parties de jeux vidéos. Ainsi, le vrai Anti n’est même pas capable de jouer sur un support honnis, et fera tout pour l’éviter. Si il se retrouve contraint de jouer malgré tout, cédant sous la pression de ses amis, sa tournure d’esprit sera tellement négative que de toute façon il ne prendra aucun plaisir à jouer, et montrera une moue boudeuse ponctuée de remarques incessantes (« les manettes sont nulles », « sur cette version on ne peut rien faire », « comment l’animation est naze », etc…).
C’est donc le drame du joueur éclectique. Si il a le malheur d’exprimer une opinion négative, il sera immédiatement perçu comme un pro/anti. Peut-être faudrait-il alors ne rien dire, ou bien être toujours content de tout, ou à l’inverse toujours ultra-mesuré ?
C’est une solution, mais on s’ennuierait ferme sur les forums…
Je vous propose plutôt un sport amusant, qui consiste à vous distraire au dépend de ces gens à l’esprit étroit. Sur les forums, balancez de temps à autre une petite formule qui va à contre-courant (à partir du moment où c’est ce que vous pensez, il ne faut tout de même pas exagéré), à un moment ou vous avez un bon gros regroupement d’enthousiastes…Il suffit de pas grand-chose pour obtenir des résultats…juste un truc comme « vous trouvez que ce jeu peut faire vendre des consoles ? », ou bien, si vous voulez vraiment provoquer un tollé, un truc comme : « C’est vrai que c’est pas mal ce jeu pour une X. Mais bon, par contre, sur Y, ce serait très banal… ».
Ensuite, installez-vous confortablement sur votre siège, appuyez sur F5, et admirez le résultat…
Notez le nom de ceux qui réagissent. Plus la réaction est violente, plus vous avez de chances d’avoir à faire à un pro/anti.