Pas un cri d'enfant ne résonnait dans le parc, pas une âme ne semblait peupler les lieux publics, habituellement chaudement animés.
L'esprit témoin pourrait hâtivement conclure à une scène creuse de désolation ... Jusqu'à ce que ce dernier perçoive un grondement sourd provenant de l'horizon.
Cette agitation semblait émaner d'une rue commerçante ... En effet des dizaines, que dis-je, des centaines d'individus, bruyants et trépignant, étaient massé devant la porte close d’un magasin à l’enseigne bleue.
Lorsque 9 heures sonnèrent, la barrière de glace fut déverrouillée, et la foule s'engouffra avec une violence inouïe dans l'échoppe, afin de se procurer l'objet de toutes les convoitises : Grand Theft Auto IV.
Six années se sont écoulées depuis l'événement, et la vie a implacablement repris son cours normal.
Six années passées à faire de la balançoire, jouer au bowling avec son cousin, tuer des pigeons, pousser des gens sur les railles du métro, draguer des filles sur internet, sauter en marche de véhicules, se nourrir exclusivement de hot dogs et de hamburger, tuer de votre propre pad plus de la moitié de la population de la ville, conduire plus de passagers qu'un taxi, pester contre le manque d'activité qu'a à offrir Liberty City, choisir entre s'habiller en clochard ou en costard, recevoir plus de coups de téléphone d'amis virtuelle que d'amis réelle …
Bref, à moins d’être peu perspicace (*toux fictive* joueur de CoD *toux fictive* … Oui je sais, elle était facile celle la), vous l’aurez compris : GTA IV fête ses 6 ans !
Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette épisode n’aura laissé personne indifférent, en effet il peut tout autant être considéré comme une incroyable réussite, qu’un échec.
Difficile du succéder au GTA qu’était San Andreas. R* avait atteint avec cette opus un niveau générale inégalable par la concurrence … mais le revers de la médaille venait des attentes dorénavant démesuré des joueurs envers ce GTA next gen.
Déroutant est le terme qui, selon moi, convenait le mieux pour décrire précisément GTA IV à sa sortie. Au lieu de vouloir "mieux" faire que San Andreas, R* a suivi une voie différente, plus "réaliste" ... Le résultat est monstrueusement arrogant, sombre, sérieux, et malgré un succès commercial faramineux, la conquête du cœur des joueurs fut plus laborieuse que par le passé.
D'ailleurs, cet opus, que je considère, tout de même, de relativement bonnes qualités (malgré mon discours sensiblement orienté "pro-San Andreas" ), n'aura beau jamais être aussi adulé que San Andreas dans l'esprit collectif des fans (tout du moins ceux qui ont aujourd'hui l'âge légal pour jouer à la franchise), il serait criminel (Criminel ... GTA ... Joliment amené, Kalerney !) de ne pas lui rendre un hommage pour ses 6 années d'existences, et dont la relève n'est assurée que depuis 7 mois.
Voilà en souvenir, le premier trailer tout simplement inoubliable de GTA IV :
Prochain anniversaire, les dix ans de San Andreas !